Toujours le vent

Publié le par Dom

Je me suis assise devant le ksar et j'ai laissé le vent emporter mes pensées

Je n'aurais pas dû le laisser faire

Il est entré en moi comme une tornade

Il a nettoyé ma tête de ses mots

Il a bouleversé mes souvenirs

Il a apporté des effluves de terre, de sable

Les alluvions d'une plage sans mer

Ont gratté ma peau et laissé dans mon corps

Des traces de zébrures comme les griffes d'un chat

Je suis enfin tout et rien

Je suis ce gémissement qui entre dans les fissures

Le sifflement entre les portes

Le murmure d'une eau devenue légendaire

Publié dans poésie

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