Atelier d'écriture de fin d'année
MO-TI-VEE la maîtresse, râlaient gentiment mes élèves attendant vainement le moment de rapporter des jeux de la maison.
Lundi journée OULIPO et concert des enfants musiciens de l'école. Nous avons écrit :
- Un écrit du hasard sous forme de questions-réponse (excellent pour les élèves ayant encore du mal avec les phrases ou pour segmenter - savoir où commence, où finit une phrase - dans un texte).
Ils ont tous écrit sur un petit bout de papier une question commençant par pourquoi.
Ensuite sur un autre bout une réponse commençant par parce que mais qui ne devait en aucun cas répondre à la question, ou une question entendue dans la classe.
Il faut rajouter dans la consigne d'écrire des phrases les plus intéressantes possibles.
Ensuite les élèves, un par un, tirent un papier de chaque et l'on obtient par le hasard des conjonctions drôles et parfois poétiques. Exemple :
Pourquoi y-a-t-il la guerre ?
Parce qu'il y a des saisons.
(La guerre est-elle donc l'hiver de l'humanité ?)
On colle les résultats sur une feuille puis les élèves choisissent les question/réponse qu'ils veulent garder et les remettre au propre.
- Les mots-piège : alors là grand succès. Je leur ai demandé d'écrire un début d'histoire commençant par : il était une fois. Puis à chaque phrase, ils devaient utiliser un mot pris au hasard dans le dictionnaire (et dont ils notaient la définition). Au bout de 5 mots-pièges (donc 5 phrases), il devaient trouver une fin à leur histoire. Je pense cependant qu'un travail par deux aiderait les élèves en difficulté.
- Le nom+7 : remplacer dans une strophe de poésie (en l'occurence celle de l'Ondine) les noms du texte par un autre nom pris dans la page du dictionnaire (L'oulipo prenait le 7ème nom). Il faut préciser que le texte ne voudra plus rien dire, sinon ils sont déroutés. Nous avons terminé par la lecture de La cigale et la fourmi version Queneau (La cimaise et la fraction), mais je ne me souvenais pas que le vocabulaire était aussi compliqué : déchiffrage de mots garanti !
Certaines de ces pistes proviennent de cet ouvrage de référence à s'offrir d'urgence si vous voulez "jouer avec la langue française", y compris faire de la grammaire..si, si je vous l'ai déjà dit, c'est possible en s'amusant !
Michel Martin
Editeur : Hachette Éducation
Collection : Pédagogie pratique
Un livre, une méthode et des fiches qui redonneront à l'apprentissage de l'écrit sa dimension ludique. Avec des objectifs clairs et bien balisés, et par un travail en ateliers, les méthodes proposées par M. Martin sauront ranimer la passion des enseignants pour l'écrit et rompre avec la monotonie quotidienne : ça j'aime bien !!! Pas de routine, j'ai horreur de ça ! De l'air, de l'air !!!! : )
Lundi journée OULIPO et concert des enfants musiciens de l'école. Nous avons écrit :
- Un écrit du hasard sous forme de questions-réponse (excellent pour les élèves ayant encore du mal avec les phrases ou pour segmenter - savoir où commence, où finit une phrase - dans un texte).
Ils ont tous écrit sur un petit bout de papier une question commençant par pourquoi.
Ensuite sur un autre bout une réponse commençant par parce que mais qui ne devait en aucun cas répondre à la question, ou une question entendue dans la classe.
Il faut rajouter dans la consigne d'écrire des phrases les plus intéressantes possibles.
Ensuite les élèves, un par un, tirent un papier de chaque et l'on obtient par le hasard des conjonctions drôles et parfois poétiques. Exemple :
Pourquoi y-a-t-il la guerre ?
Parce qu'il y a des saisons.
(La guerre est-elle donc l'hiver de l'humanité ?)
On colle les résultats sur une feuille puis les élèves choisissent les question/réponse qu'ils veulent garder et les remettre au propre.
- Les mots-piège : alors là grand succès. Je leur ai demandé d'écrire un début d'histoire commençant par : il était une fois. Puis à chaque phrase, ils devaient utiliser un mot pris au hasard dans le dictionnaire (et dont ils notaient la définition). Au bout de 5 mots-pièges (donc 5 phrases), il devaient trouver une fin à leur histoire. Je pense cependant qu'un travail par deux aiderait les élèves en difficulté.
- Le nom+7 : remplacer dans une strophe de poésie (en l'occurence celle de l'Ondine) les noms du texte par un autre nom pris dans la page du dictionnaire (L'oulipo prenait le 7ème nom). Il faut préciser que le texte ne voudra plus rien dire, sinon ils sont déroutés. Nous avons terminé par la lecture de La cigale et la fourmi version Queneau (La cimaise et la fraction), mais je ne me souvenais pas que le vocabulaire était aussi compliqué : déchiffrage de mots garanti !
Certaines de ces pistes proviennent de cet ouvrage de référence à s'offrir d'urgence si vous voulez "jouer avec la langue française", y compris faire de la grammaire..si, si je vous l'ai déjà dit, c'est possible en s'amusant !
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Michel Martin Editeur : Hachette Éducation Collection : Pédagogie pratiqueUn livre, une méthode et des fiches qui redonneront à l'apprentissage de l'écrit sa dimension ludique. Avec des objectifs clairs et bien balisés, et par un travail en ateliers, les méthodes proposées par M. Martin sauront ranimer la passion des enseignants pour l'écrit et rompre avec la monotonie quotidienne : ça j'aime bien !!! Pas de routine, j'ai horreur de ça ! De l'air, de l'air !!!! : )