La techno, le bonheur !

Publié le par Dom

Aujourd'hui en stage, patouillage garanti.
1- L'objet mystère. Un objet technique nous est montré (permettant le splitouillage de gouttes de peintures sur un plateau); le mécanisme caché. Il s'agissait de dessiner : d'essayer de représenter ce qu'il y a dedans puis de le réaliser en lego technique.
2- Réalisation. Ensuite, avec du contreplaqué, des axes en alu, des roues dentées, une chaîne (ou une courroie rejoignant deux poulies), réalisation de notre mécanisme ensuite rapporté à la maison (super fière dans le tram, surtout lorsqu'une dame m'adresse la parole pour me faire expliquer la chose : intarrissable la bavarde qui a tout compris !). Moi qui croyait avoir deux mains gauches, j'ai une grande nouvelle : j'ai deux mains très utiles et fonctionnelles ! Youpi !
PS, je n'ai pas encore essayé avec de la peinture mais il faut pour cela un grand bac pour éviter le splitouillage hors du plateau !!!!. Avec la tonne de ver à soie ayant colonisé ma maison, je ne pouvais pas tout faire !
3- Démontage : une chtite voiture à friction à observer : fermée imaginer ce qu'il y a dedans, ouvert dessiner ce que l'on voit et essayer de comprendre son fonctionnement (on peut aussi rajouter la photo, je l'ai essayé en classe sur un hélico, c'est utile pour les élèves ayant des difficultés à dessiner précisément). Eh bien, le mécanisme est formé d'engrenages démultipliant la vitesse des roues, permettant à un volant d'inertie (grosse roue lourde) d'emmagasiner de l'énergie. Les roues ayant fini de tourner, le volant d'inertie prend le relai puisqu'il continue de tourner et son mouvement est retransmis à la roue par les engrenages. Vous n'avez pas tout compris, rien de grave : armé d'un tournevis, démontez la petite voiture de vos enfants (attention vieux jouet par précaution !!!) et observez ce qui se passe lorsque vous arrêtez brutalement les roues de la voiture : le gros disque lourd continue de tourner. Euréka !

J'aime ce genre de journée où l'on oublie la tête pour faire marcher les mains, s'apercevoir aussi des difficultés dans la construction pour ne pas oublier que les élèves ressentent ces émotions : fierté, tristesse, rage, découragement....

J'ai enfin compris la relation entre le nombre de dents d'une roue d'un engrenage ou le diamètre des roues (quelque soit de dispositif) et le nombre de tours :
Rappel rapide :

Nombre de dents de la roue 1 / Nombre de dents de la roue 2 =
Diamètre de la roue 1 / Diamètre de la roue 2 =
Nombre de tours de la roue 2 / Nombre de tours de la roue 1

Et ceci quelque soit le nombre de roues intermédiaires dans un engrenage et quelque soit la longueur de la chaîne ou de la courroie (dans l'autre système).

Je ne sais pas si cela vous éclaire mais rien de tel que deux roues différentes en matériel lego pour le comprendre.

C'est ce que veut dire cette terrible phrase : le rapport entre le nombre de dents des 2 roues est inversement proportionnel au rapport entre le nombre de tours de ces deux mêmes dents (du type charabia on ne fait pas mieux).

Alors bien sûr on ne le fait pas comme cela en primaire, c'est ainsi que j'ai appris qu'il fallait réfléchir au rapport possible entre les dents des différentes roues afin qu'expérimentalement les élèves puisse les compter facilement (pour un tour de la grande combien de tours de la petite ? On a intérêt à rester dans le nombre de tours rond).

Passé ces petits ennuis mathématiques, je peux témoigner, je me sens moins bête après ce stage !

Publié dans Au jour le jour

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