Ma participation aux impromptus

Publié le par Dom

Ecrit hier, posté aujourd'hui un petit poème afin d'illustrer ma tête comme une passoire au travers laquelle le temps passe et fuit, sans que je ne puisse la retenir.
Je pense que ce texte fait écho à celui d'Obni (lisez son commentaire intéressant qui explique sa démarche)

Le temps trouve toujours, quelque chemin caché...

 

Une tête comme une passoire

Les pensées s’en écoulent

Le temps passe au travers

Traqué en désespoir

 

Pourtant rien ne fera

Retenir la jeunesse

L’insouciante éternelle

Qui fuit par tous les pores

 

Blottie entre mes mains

Ma tête se vieillit

Se ridant, se cachant

Sous des rivières creusées

 

Je me retourne vers lui

A l’innocent regard

Et je pose sur sa tête

Un casque d’argent fin

 

Ma vie, mes mains, mes yeux

N’auront pas été vains

Si pour une seconde

Je peux le retenir

 

Et partager l’instant

D’une douce éternité

Et partager l’amour

Qui, lui, jamais ne fuit

Publié dans Atelier d'écriture

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D
Merci Fleurlou, je suis aussi ravie de ton retour... d'autant que tes oreilles ont dû siffler : nous écoutons les fables en boucle en ce moment!
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F
Ça faisait un petit moment que je n'étais plus passée par ici...<br /> Quel bonheur d'y retrouver ton amour des mots dans ce magnifique poème !
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D
Je me souviens d'avoir voulu lire un livre de Jankélévitch sur le temps et je m'y suis cassée les dents, je n'avais jamais imaginé à quel point cette notion était complexe...(L'irréversible et la nostalgie). J'ai repensé à ce titre en écrivant ce poème.
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C
Merveilleux moment de poésie. Le sujet que tu abordes est un sujet qui me trouble profondément. Si j'ose je ferais bien un billet à ce sujet...
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D
Merci beaucoup Mapie, j'ai ressenti tout ce mélange, je voulais dans cette peur du temps qui passe souligner l'espoir d'une vie riche en amour.
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